Au fil de l'eau, au gré du vent  …

Ça revient et ça s’en va…

Samedi 10 juin 2017

Lisbonne (Portugal) – Vigo (Espagne)

Ah, encore une gentille petite journée de transport comme on les aime. Nous quittons vers 9h30 notre mignonne auberge de jeunesse et reprenons l’ascenseur Santa Julia en mode descente cette fois-ci. Faire le trajet à pieds aurait été possible mais j’avais peur que les enfants ne soient entraînés par le poids de leurs valises à roulettes et ne dégringolent la rue à toute allure au risque de tomber et de laisser les bagages finir la pente en solitaire. Un stryke sur des passants au bas de la côte aurait probablement rendu difficile ce début de journée. Arrivés sur la place principale du quartier et après avoir réussi à trouver la poste pour envoyer nos traditionnelles cartes postales, nous voilà de nouveau à arpenter les couloirs et les escaliers du métro jusqu’à la gare (45 minutes de métro).

Tout heureux d’être arrivés bien à l’heure pour prendre notre train, nous montons tranquillement et nous installons comme nous pouvons sur des sièges éloignés les uns des autres et commençons à souffler jusqu’à ce qu’un gentil monsieur vienne aimablement nous faire remarquer que nous ne sommes pas assis à nos sièges. Effectivement, en regardant plus attentivement nos billets, nous constatons que chaque passager a un siège attribué bien à lui et que les nôtres se situent à trois voitures d’ici. Trois voitures, dit comme ça, ça ne semble pas loin. Mais en fait … Le train part, tous les passagers sont assis sauf nous quatre  (une mère et ses trois garçons, chacun affublé d’une grosse valise, ça suscitent les regards) qui déambulons avec difficulté dans les allées fort étroites à la recherche de nos places. Les portes entre les wagons sont extrêmement dures à ouvrir et manquent de couper en deux le petit Samuel. Nous finissons, après un bon quart d’heure ( pour seulement trois voitures !) par nous asseoir là où il se doit et le repos peut enfin commencer jusqu’à notre arrivée à Porto (3 heures de train).

Une fois arrivés, nous reprenons un métro pour aller à la gare routière (30 minutes de métro) puis un bus qui nous mène à Vigo (3 heures 30 de bus), non sans s’être arrêtés en cours de route pour des histoire de moteur en panne. Bref, il est 20h30 et nous arrivons tous les quatre chargés de nos quatre valises à la gare routière de Vigo. Simon est venu nous chercher et le moment des retrouvailles est fort. Les enfants sont heureux !!!

Nous sommes fourbus et contents d’être rapatriés au port en taxi. Tonton nous a préparé un bon petit repas. Ce soir, ce sera récit des dernières semaines passés chacun de son côté et dodo tôt.

Dimanche 11 juin 2017

Vigo (Espagne)

Notre port est joli (décor de verdure et de montagne) mais il est situé vraiment trop loin du centre ville. Nous décidons donc de bouger rapidement et allons nous amarrer à Puerto Deportivo de Vigo à quelques centaines de mètres du centre. Simon en profite pour trouver une voiture que nous récupèrerons demain pour aller nous balader. Cet après-midi, nous allons simplement découvrir les ruelles du vieux Vigo et renouer avec la tradition ancestrale de la dégustation de glaces, inexistante pour les marins depuis plus d’un mois.

Tonton décide ensuite d’aller se reposer devant Roland Garros et, de notre côté, nous allons visiter le parc et le château de Vigo situé en haut d’une colline. Autant dire que les enfants sont ravis d’entamer une ascension de plus. Sur la route, évidemment quelques minutes après la pause glace, Adam me fait part d’une envie pressante. Plus aucune trace de commerce à proximité. Nous allons donc dans le seul endroit ouvert à proximité : le poste de police local. Il en ressort heureux d’avoir pu satisfaire ses besoins mais aussi car l’un des policiers lui a donné une boîte de bonbons. Nino et Samuel n’ont jamais été autant motivés pour aller se rendre à la police.

Du haut de la colline, nous découvrons les restes du château et un très beau point de vue sur la ville même si la zone portuaire, fortement développée, gâche un peu le paysage. Retour au bateau pour une soirée tranquille. On a beaucoup de mal à coucher les enfants car le soleil se couche vers 22h30 de ce côté de l’Atlantique. Ils avaient l’habitude de s’endormir plutôt vers 21h aux Antilles (coucher de soleil vers 19h). Ce changement bousculent considérablement leurs habitudes.

Lundi 12 juin 2017

Vigo (Espagne)

Réveil assez tardif du à l’endormissement tardif lui aussi. Nous récupérons la voiture de location et décollons à la découverte des Rias d’Arousa et de Pontevedra. Nous faisons un premier arrêt sur l’île d’Arousa, merveilleuse par sa nature sauvage et entamons une randonnée d’une heure autour de l’île. C’est superbe ! Quel dommage de ne pas avoir pu y rester un peu plus longtemps. Un mouillage ici doit être magique.

Nous nous arrêtons ensuite à Cambados pour un petit repas- tapas dans un restaurant recommandé par le guide du routard. Miam ! Puis nous allons visiter le petit village de Combarro où nous prenons une petite glace dans un café situé juste devant quantité de vieux greniers à maïs, élément typique du paysage galicien.

Nous revenons assez tard au bateau et prenons notre dernier repas avec Tonton qui nous quitte déjà demain.

Mardi 13 juin 2017

Vigo (Espagne)

Ce matin, c’est réparation du guindeau électrique en panne depuis la transat. Puis Simon et Samuel emmènent Tonton à l’aéroport. Un grand merci Tonton pour ta présence durant toute cette année. Quelle chance nous avons eu de t’avoir avec nous et de partager cette aventure avec toi !

Cet après-midi, on profite de la voiture pour aller faire des courses et nous faisons le plein d’eau dans le bateau. Nous avons décidé de partir dès demain pour La Corogne et de faire la navigation d’une seule traite à cause de la météo. On se prépare donc, pour les enfants et moi surtout, à repasser des jours et des nuits en mer après plus d’un mois les huit pieds sur la terre ferme.

L’aventure nautique des Goasguen, c’est reparti !